Depuis le 1ᵉʳ juillet 2022, il existe de nouvelles opportunités en Australie pour les migrants hautement qualifiés. Au lendemain de l’épidémie de Covid-19, il y a des conséquences positives pour les détenteurs de visas temporaires (de travail).
Révision des règles en matière de visas après la pandémie
En Australie, l’année financière commence le 1ᵉʳ juillet. Avec le début d’une nouvelle année financière, les programmes de migration et de visa de l’Australie sont également révisés. Les nouveaux changements dans la politique en matière de visas sont principalement motivés par les pénuries sur le marché du travail australien. La pénurie de main-d’œuvre se fait sentir dans l’ensemble de l’économie australienne, mais les personnes qui ont fait des études supérieures sont particulièrement recherchées. Il semble que les titulaires d’un visa de travail temporaire seront finalement récompensés pour leur patience. En effet, pendant la pandémie de coronavirus, de nombreux migrants en Australie ont travaillé de manière relativement peu protégée avec des visas temporaires. Le ministère australien de l’Intérieur reconnaît aujourd’hui officiellement les efforts de ces migrants.
Changements dans la politique de visas de long séjour
Les changements des visas représentent une bonne nouvelle pour les détenteurs actuels du visa de la sous-classe 482 appelé Temporary skill shortage (TSS). Ces voyageurs peuvent demander un nouveau visa transitoire, le visa Temporary Residence Transition (TRT), pendant une période de deux ans. Le visa TRT est une nouvelle voie, beaucoup plus accessible, vers un permis de séjour australien permanent et offre à ses détenteurs même la possibilité d’être naturalisés citoyens australiens à terme. Cela est possible à condition qu’ils soient désignés par leur employeur et qu’ils aient séjourné en Australie pendant au moins un an au cours de la période comprise entre le 1er février 2020 et le 14 décembre 2021. Cela s’applique également aux titulaires de visa de la sous-classe 457 ayant une profession figurant sur la liste australienne des professions recherchées à court terme.
De même, pour le moment, la restriction d’âge pour les personnes de plus de 45 ans sera supprimée pour les titulaires du visa de la sous-classe 457. Pour ce groupe, cette restriction d’âge signifiait souvent dans la pratique qu’une résidence permanente assurée restait irréalisable, même après des années de travail en Australie.
Perspective pour les retardataires qualifiés
Les changements apportés à l’approche de la politique australienne en matière de visas ont libéré plus de 30 000 places pour les travailleurs hautement qualifiés qui souhaitent rester en Australie. Le parti travailliste australien se mobilise donc pour permettre de nouveaux moyens d’obtenir la résidence permanente. Il s’agit non seulement d’une réponse à l’étroitesse du marché du travail, mais aussi d’un moyen de lutter contre l’insécurité sociale des migrants. Tant que la demande de travailleurs temporaires continuera de croître, les migrants resteront dépendants des contrats temporaires pour obtenir un statut de résident temporaire et un accès souvent limité aux services sociaux. Cela s’explique en partie par le fait que les retards dans le traitement des demandes de visa créés par les effets du coronavirus n’ont pas encore été résorbés par les services d’immigration australiens. Le rattrapage de ce retard est donc une priorité.
Le visa Working Holiday
Visiter l’Australie avec un visa Working Holiday a longtemps été hors de question. L’Australie a longtemps gardé ses frontières fermées pendant la pandémie, alors que de nombreux secteurs dépendent normalement des titulaires, entre autres, du visa Working Holiday. Entre-temps, le Brésil et la Mongolie ont obtenu l’accès à ce programme, la limite d’âge a été portée à 36 ans pour certains pays et davantage de lieux sont disponibles pour le similaire visa Work and Holiday.
Les Français et les Belges peuvent également utiliser le visa Working Holiday entre leur 18e et 31e anniversaire pour visiter l’Australie pendant une période plus longue. En théorie, ce visa peut être demandé au maximum trois fois. Le premier visa est, comme son nom l’indique, principalement destiné à des (longues) vacances pendant lesquelles vous pouvez également travailler. Un deuxième Working Holiday Visa peut être demandé, mais seulement après un minimum de 3 mois de travail dans un certain secteur. Cela implique souvent l’exercice d’un métier lourd.
Séjours multiples de 3 mois : le visa eVisitor
Pour les voyages de moins de 3 mois, par exemple pour les vacances avec travail bénévole et pour (la plupart) des cours de courte durée, il est préférable de demander le visa eVisitor, qui est moins cher. Cela vous permet également de travailler en Australie pour un employeur situé hors d’Australie. Travailler pour un employeur australien et fournir des produits ou des services en Australie n’est pas autorisé, mais les voyages d’affaires dans le but de vendre ces produits le sont. Avec un visa eVisitor, vous pouvez vous rendre en Australie sans aucune restriction dans un délai d’un an, à condition que votre séjour ne dépasse pas trois mois.
Veuillez noter que cet article consacré au visa pour l’Australie date de plus d'un an. Il est possible qu'il contienne des informations et des conseils obsolètes, c'est pourquoi aucun droit ne peut être tiré de cet article. Si vous partez prochainement en vacances et souhaitez connaître les règles en vigueur, consultez toutes les informations actualisées relatives au visa pour l’Australie.