Le 20 mars, le ministère néo-zélandais de la Santé a annoncé que 56 Néo-Zélandais se trouvaient à bord d’un bateau de croisière australien lorsque 4 passagers ont été déclarés positifs au coronavirus. Cette nouvelle suscite beaucoup d’agitation en Nouvelle-Zélande.
Un bateau de croisière australien
Le bateau de croisière concerné ne provient pas de la Nouvelle-Zélande, mais de l’Australie. The Ruby Princess, c’est son nom, a quitté la Nouvelle-Zélande le 15 mars pour atteindre l’Australie trois jours plus tard. Tous les passagers ont alors été testés, ce qui a permis de découvrir quatre cas de contamination au coronavirus. Par conséquent, les 2 700 passagers, dont 56 Néo-Zélandais, risquent de propager la maladie. Les autorités néo-zélandaises affirment qu’elles sont en train de contacter chaque voyageur et conseillent aux personnes qui ont eu des contacts avec les passagers du bateau de vérifier si elles ne présentent pas de symptômes.
L’isolement est conseillé
Les autorités néo-zélandaises sont confrontées à un problème, car ce ne sont pas que ces 56 passagers qui présentent une menace. Toutes les personnes qu’ils ont côtoyées peuvent avoir été contaminées par le Covid-19. À leur tour, ces personnes pourraient alors répandre le virus sans s’en rendre compte. De ce fait, le gouvernement semble toujours dépassé. Une enquête est en cours, et les autorités ne peuvent que conseiller de s’isoler jusqu’au moment où l’on est sûr de ne pas souffrir de la maladie.
Le coronavirus en Nouvelle-Zélande
Jusqu’à présent, peu de cas de coronavirus ont été recensés en Nouvelle-Zélande. 39 personnes y souffrent de la maladie en ce moment, un chiffre plus bas que le nombre de morts dans beaucoup de pays européens. Ce faible taux de contamination est, entre autres, dû à l’isolement du pays. Toutefois, peu de tests ont été réalisés à ce jour. Dans tout le pays, seules 524 personnes ont pu avoir accès à un test. Le gouvernement souhaite accroître ce nombre rapidement, ce qui signifie que le nombre de cas augmentera considérablement.
Voyager en Nouvelle-Zélande : vols et visas
Aussi bien l’Australie que la Nouvelle-Zélande ont fermé leurs frontières aux visiteurs, car les voyageurs représentent la majorité des cas recensés dans ces deux pays. Seuls les titulaires d’un passeport néo-zélandais font figure d’exceptions. L’interdiction de voyage est entrée en vigueur le 19 mars. À l’heure actuelle, il est impossible de dire combien de temps elle restera en place.
Ces mesures ont des répercussions sur le visa pour la Nouvelle-Zélande. En temps normal, ce visa permet très facilement aux Français et aux Belges de se rendre en Nouvelle-Zélande. Néanmoins, depuis l’introduction de l’interdiction d’entrée sur le territoire, les voyageurs munis d’un visa sont également refusés. Seuls les titulaires d’un passeport néo-zélandais peuvent passer la frontière. Les frais de visa ne sont pas remboursés par le service de l’Immigration de la Nouvelle-Zélande.
Cependant, les autorités néo-zélandaises continuent de traiter les demandes de visa, puisque le visa Nouvelle-Zélande est valable deux ans. Cette période de validité est beaucoup plus longue que celle des autres visas, ce qui signifie qu’un visa demandé aujourd’hui ou demain restera utilisable pendant 24 mois. Si vous avez déjà prévu un voyage en Nouvelle-Zélande dans quelques mois, ou même l’année prochaine, vous pouvez déjà demander un visa par la procédure habituelle.
Attention : les informations présentes sur cette page pourraient déjà être dépassées. Avant de déposer une demande de visa pour la Nouvelle-Zélande, consultez l’état actuel des choses sur le coronavirus en Nouvelle-Zélande.
Veuillez noter que cet article consacré au visa pour la Nouvelle-Zélande date de plus d'un an. Il est possible qu'il contienne des informations et des conseils obsolètes, c'est pourquoi aucun droit ne peut être tiré de cet article. Si vous partez prochainement en vacances et souhaitez connaître les règles en vigueur, consultez toutes les informations actualisées relatives au visa pour la Nouvelle-Zélande.